© Photo Adrien Viel
FRANÇOIS PANNIER, galeriste inventeurs du marché de l’art de l’Himalaya
par Stéphanie Pioda
Depuis presque quarante ans, François Pannier participe à la construction du marché de l’art de l’Himalaya qui n’existait pas dans les années 1970. Il vient de faire deux donations au musée de Cannes et aux Confluences à Lyon.
Comment est née votre passion pour l’art de l’Asie ?
Il faut remonter d’au moins soixante-cinq ans, et j’en ai 77 ! Le contexte familial a énormément joué, entre la bibliothèque d’un oncle conservé chez ma grand-mère en Touraine, où je passais tous les étés avec les romans d’Arnould Galopin décrivant des aventures dans des temples indiens dont les sculptures avaient des rubis énormes à la place des yeux, le musée de l’Homme et le musée Guimet, où je creusais des ornières dans les couloirs tant j’y venais facilement, mes parents habitant à côté de la place du Trocadéro, et les grands ouvrages de voyage de mon père avec des photos de Nouvelle-Calédonie. De plus, le grand-père d’un de mes amis était à Pékin lors de la révolte des Boxers, et avait rencontré Pierre Loti. Je baignais bel et bien dans un contexte propice à cette fascination pour l’Asie. J’ai acheté mes premières chinoiseries vers 14-15 ans.
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